We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Coeur battant

by [idwan]

supported by
/
  • Streaming + Download

    Purchasable with gift card

     

1.
Sur la terre endormie Téméraire Étranger aux vanités primaires Qui fabriquent des cons Tête en l’air Réfugié sous tes paupières Et tu pleures et tu vis Ahuri au pied d’une bouche bée Blasé du poids des mots Je désapprends mon alphabet Peur au ventre Aveuglé par la lumière Je te sais mon allié sans cuirasse Et j’espère Que les ombres à la surface N’aient pas le goût de ta chair Cœur battant Poings serrés par la colère Reste à couvert il se pourrait Bien assez tôt mon exemplaire Qu’un jour l’ennui frappe à ta porte Malgré mes prières Ventre à terre Bras en croix dans la poussière
2.
A rebours 03:52
Quand je t’écris la lune est pleine Peut-être qu’elle est saoule, c’est ma copine et j’en suis fier Tu peux toujours la prier, elle planquera son côté sombre Aux épilogues de tes rêves, elle s’éclipse La marée basse n’offre que vase Des boules Quiès dans les narines, la mascarade peut commencer Le jour d’après ça bouge pas lerche Les macchabées crient au génie et meurent de froid La dernière place en enfer s’arrache aux enchères sur ebay Évidemment j’entrave que dalle Dans mon rétro les gens se figent et tombent en miettes Les anorexiques exportent leur savoir faire de disette Il y a la souffrance des anges, les acharnements des prières Dix et cent mille années pleines à ponter les artères d’une sphère Il y a la sueur des anges, l’insignifiance d’une prière Dix ou cent mille secondes à compter Pour mieux comprendre où j’en suis, je compte à rebours Pour mieux savoir où je vais, je compte à rebours Pour assumer l’intérimaire, pour en finir avec tes lèvres Des fois qu’on tromperait le sort, je compte à rebours J’ai vu passer des baratins Des soustractions d’enchantements et la manière Des allusions quand la rhétorique m’estoque Si la préface t’horripile, je file La marée monte et cache la vase Du chloroforme dans le cornet, la mascarade va continuer L’hiver suivant tient ses promesses Le cendrier et la télé me tiennent en liesse Un animateur réclame mon expertise par SMS C’est pas de chance les bras m’en tombent Dis tu ferais quoi si d’une vie dépend la tienne Paraitrait qu’à trop en dire on finit toujours par se taire Il y a la souffrance des anges, les acharnements des prières Dix et cent mille années pleines à ponter les artères d’une sphère Il y a la sueur des anges, l’insignifiance d’une prière Dix ou cent mille secondes à compter Pour mieux comprendre où j’en suis, je compte à rebours Pour mieux savoir où je vais, je compte à rebours Pour assurer l’intérimaire, pour en finir avec tes lèvres Des fois qu’on tromperait le sort, je compte à rebours Dans quelques temps ou deux trois siècles Quand on refermera mon couvercle Je compterai l’éternité Celle que j’aurai méritée La lune aimante tendra sa main Nos visages pâles s’empourpreront Comme elle est douce la mère des astres Elle seule sait rendre les cœurs étales
3.
Gladys 05:25
Sur le banc d’une avenue, d’un boulevard, c’est la nuit, quelle heure est-il ? Gladys est là, d’un autre temps, sans âge, elle oscille et scande aux passants Elle rit, elle marmonne puis reprend, elle brandit son ombrelle rose, de temps en temps Ça la fait rire, la mode, mollement mais rire tout de même... J’voulais les robes du jour, j’voulais les robes du soir, les robes d’un jour et puis les accessoires, Les gants les plumes les jarretelles, les chapeaux les dentelles J’étais belle, j’étais belle dites donc J’étais belle, j’étais belle dites donc Gladys parle des bouchons, des capsules, de l’espace et du temps Encore une petite gorgée, au goulot, juste bonne à me saouler la gueule...la gueule Elle se rappelle du Palm Beach, du Château Margaux, des diams autour du cou Auteuil princesse, Madame est servie, et Deauville en Septembre ... Habillée, Messieurs les alcoolos...chez Christian Dior ! J’voulais les robes du jour, j’voulais les robes du soir, les robes d’un jour et puis les accessoires, Les gants les plumes les jarretelles, les chapeaux les dentelles J’étais belle, j’étais belle dites donc J’étais belle, j’étais belle dites donc Gladys se lève, elle ouvre son ombrelle et défile sur la scène Elle tourne, elle tourne....elle tourne plusieurs fois sur elle-même Et à la fin...elle titube...jusqu’à retomber lourdement sur le banc... J’étais belle, j’étais belle dites donc J’étais belle, j’étais belle dites donc
4.
May day 02:56
On m’a trouvé mort dans une flaque Où d’autres nagent et se délassent Quand vient la nuit moi je pleurais de voir demain Des deux mains j’ai palpé le cœur des soupirants, Des présidentiables et des rois Pour recueillir l’avant-goût d’un état mineur J’ai vu des hommes, des fous de femmes Des fous d’alcools et d’art qui rit Des chantres du bonimensonge Des qui n’en peuvent plus d’éblouir Alors j’ai séquestré mon âme Alors j’ai pris la main du diable Parce que quand même ça sent la poudre Parce qu’un jour faut en découdre Quand ils auront tari leurs chiques On sèmera des graines noires À chaque insolence du fric À chaque outrage à nos espoirs Comme un bras d’honneur à l’histoire Serions-nous prêt d’évanouir ? Mayday mayday myself À chaque outrage à nos espoirs Comme un bras d’honneur à l’histoire Oh mais faudra bien que ça nous vienne Entre les dents et plein les yeux Ces tours d’illusion délicieuse De deux corps enlacés à mort J’ai beau promettre à tours de bras Comme on respire à bout de souffle Jamais ne cessent les prophétises de bar tabac Ils disent qu’ils prendront la mitraille Le front buriné par la fièvre La main jamais trop loin du sac Le parachute prêt à craquer Alors j’ai séquestré mon âme Alors j’ai pris la main du diable Parce que quand même ça sent la poudre Parce qu’un jour faut en découdre Quand ils auront tari leurs chiques On sèmera des graines noires À chaque insolence du fric Comme un bras d’honneur à l’histoire Dans une épilepsie chronique Saurai-je enfin m’évanouir ? Mayday mayday myself À chaque outrage à nos espoirs Comme un bras d’honneur à l’histoire
5.
Je suis la route Celle qui s’enlace en mille contours Et qui se perd en conjectures Et qui se lasse Je suis la route J’ai vu des fous Se réclamant de mes alliés Grossir les rangs des chiens de garde De l’eau qui dort Des labyrinthes rachidiens Pour qui le temps s’est arrêté Des soupirants de l’éternel Qui se repentent Au chevet de la mort Respire encore Pressens-tu l’ironie du sort Figure blafarde qui suffoque Sous l’hystérie d’un gyrophare Respire encore Reviens de tout Sans jamais n’être allée nulle part Serions-nous plantés dans ce train Qui jamais ne mène à bon port Trompe l’ennui au fond d’un songe Où nos paresses auraient des ailes Où pour goûter au sel des larmes Je poserais Contre ton sein ma tête
6.
Maman 03:12
Maman quel est donc ce tourment Maman cet étrange sentiment Maman cette envie qui me prend De rire et de pleurer De crier de chanter ? Maman rien n´est plus comme avant Maman je sens confusément Maman comme un enchantement Qui vient tout bouleverser Jusque dans mes pensées C´est comme un torrent Qui coule en grondant C´est comme un volcan Un cri de géant Il n´y a qu´à toi Que je puisse dire tout ça J´ai besoin de toi Je t´en prie, aide-moi Dis-moi pourquoi Pourquoi je suis comme ça? Maman est-ce un envoûtement? Maman inexorablement Maman j´ai comme un sentiment Que ma vie va changer Que tout va exploser Maman c´est un ravissement Maman c'est fort et c'est violent Maman c´est un bouleversement De tout ce que j´ai fait De tout ce que j´aimais C´est comme un bonheur Si fort qu´il fait peur C´est comme un printemps Qui dure tout le temps Il n´y a qu´à toi Que je puisse dire tout ça J´ai besoin de toi Je t´en prie, aide-moi C´est mon problème Je crois bien que je l´aime J´ai compris à présent La cause de mon tourment C´est ce gentil garçon Qui m´a pris ma raison Ça a changé ma vie Je ne pense plus qu´à lui La nuit et puis le jour Est-ce que c´est ça l´amour?
7.
Sommes-nous 05:48
Jour maudit je n’en ferai rien Mon quartier d’ombre ne veut plus De tes faveurs de sacristain Aux alentours de sa vertu Rentre au port ma faible merveille Le bord du gouffre n’a pas eu Raison de nous et de nos veilles Mes songeries noires se sont tues Les doigts croisés au fond des poches L’acharnement d’un jour bancroche Restons veux-tu dans la partie Puisque nous sommes des vauriens Tout finira comme il se doit Satan se fout bien des prières Sommes-nous la nuit parce qu’il fait jour Sommes-nous la guerre en pleine trêve Été maudit las je ne puis Rire de suffoquer plus longtemps Mon astre qui de froid languit N’a d’yeux que pour toi, nonobstant Monte au créneau ma meurtrière Nos voix n’ont pas d’écho plus pâle Des charités de fondrière Plus de griefs qu’il n’est d’étoiles C’est un huis-clos à cœur ouvert Avec des mots qui font chialer Et si on reste et qu’on y perd Y aura toujours la contre-allée Mais si on cède et qu’on se perd De l’amnésie je veux la clé
8.
Pour moi 03:48
Le jour aussi les chats sont gris, fuis pas qui tu es, ne suis pas qui je suis Me demande pas d’avancer, je peux plus reculer, la nuit ne porte plus conseil Depuis qu’on lit dans les pensées des fous quand je dors pas je suis parano Marre de plus croire qu’à genoux on n’est pas vraiment mort Marre de savoir que l’émoi passe plus vite qu’un mois Marre de vomir ses idées comme on tire des bastos Marre de ne pas être fou ni faire semblant Ce que je gagne c’est pour moi, ce que je perds c’est pour moi, si j’ai envie c’est pour moi Répète un peu pour voir et quand j’aime c’est pour moi Ce que je gagne c’est pour moi, ce que je perds c’est pour moi, et si je donne c’est pour moi Répète un peu pour voir et quand j’aime c’est pour moi Cruelle mante religieuse pleure le deuil de son mâle Pour rien filer aux enfoirés j’ai tout craqué au téléthon et j’ai trouvé Pour qu’on ne lise plus dans mes pensées qu’un verbe flou je suis maniaco Marre de trier la mauvaise graine pour trouver qui dit vrai Marre de creuser sa fosse en croyant aux étoiles Marre de voir les gens pleurer les gens Marre de n’en plus finir de faire avec pour faire semblant Ce que je gagne c’est pour moi, ce que je perds c’est pour moi, si j’ai envie c’est pour moi Répète un peu pour voir et quand j’aime c’est pour moi Ce que je gagne c’est pour moi, ce que je perds c’est pour moi, et si je donne c’est pour moi Répète un peu pour voir et quand j’aime c’est pour moi T’es pas déçu, t’as pas trop mal ? Je voudrais pas être responsable Je te rappellerai là faut que j’y aille mais je voudrais pas être responsable Je suis pas déçu, t’es pas trop mal, je peux faire de toi quelque chose Un paréo un bas qui m’aille, enfin un truc bien confortable Moi quand je gagne c’est pour toi, ce que je perds c’est pour toi, si j’ai envie c’est pour toi Répète un peu pour voir et quand j’aime c’est pour toi Ce que je donne c’est pour toi, répète un peu pour voir Moi quand j’aime c’est pour toi
9.
Me dis pas d’aller prendre la rue sans savoir pour quelle cause J’en peux plus de l’entendre, je suis las qu’elle me cause Je préfère le silence aux jactances assumées Aux slogans qui s’y lancent, je préfère le silence Pour la paix des méninges et tuer les détours de pendules Je me suis fait du pognon en vendant mes rotules De toute façon tout se vend, même le cœur sur ta main Même un poing sur ta gueule, toute façon tout se vend C’est pas l’heure de la flamme Non c’est le peuple qui danse Sur un hymne, il s’égare Contre son ombre en cadence Là c’est le peuple qui danse Quand il se prendrait à croire Qu’on lui laisse une chance Un baroud d’honneur en pourboire Laissons-nous faire par l’insolence Un baroud d’honneur sans victoire Confie ta colère à l’outrance Un baroud d’honneur en pourboire Les sondeurs et les chiffres ont sonné la récré S’abstenir au suffrage n’a plus voix au chapitre Mais quoi, j’en ai soupé des vieux prophètes Des qui tapinent avec les sbires d’Ifop-Sofres-Opinionway L’attentisme et le vide m’ont rompu l’anévrisme Je dois trouver ma cause ou rejoindre une caste Pour l’instant je n’ai rien que réponses sans questions Qu’échec sans provision, pour l’instant je n’ai rien C’est pas l’heure de l’étale Non c’est le peuple qui danse Sur un hymne il se pare Contre son ombre en cadence Là c’est le peuple qui danse Quand il se prendrait à croire Qu’on lui laisse une chance Un baroud d’honneur en pourboire Laissons-nous faire par l’insolence Un baroud d’honneur sans victoire Confie ta colère à l’outrance Un baroud d’honneur en pourboire
10.
La trêve 02:34
J’ai vendu mon âme au diable en chinant Sous les jupons de la folie J’ai manqué d’effleurer du bout des doigts L’antre de la mélancolie Les sentinelles ont déclenché la grève Pour une trêve j’ai négligé tes rêves N’en parlons plus, pas un n’a su le faire Laissons les couver là Sous les grondements du réflexe et des gestes Et tous ces nœuds qui se tressent et nos prières Pour nous camisoler sans lâcher de leste Les idées folles nous ont tourné le dos Pour un épilogue à ressort J’ai pourtant effeuillé à fleur de peau L’encre des chants de Maldoror Les convulsions doucereuses prolifèrent Pour une trêve j’ai révoqué ta chair N’en parlons plus, pas un n’a pu le faire Laissons les couver là Sous les grondements du réflexe et des gestes Et tous ces nœuds qui se tressent et nos prières Pour nous camisoler sans lâcher de leste

credits

released October 1, 2015

license

all rights reserved

tags

about

[idwan] Bordeaux, France

contact / help

Contact [idwan]

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like [idwan], you may also like: