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Des mots dans les silences

by [idwan]

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1.
sans remords 04:52
2.
J’ai vendu mon âme au diable en chinant Sous les jupons de la folie J’ai manqué d’effleurer du bout des doigts L’antre de la mélancolie Les sentinelles ont déclenché la grève Pour une trêve j’ai négligé tes rêves N’en parlons plus, pas un n’a su le faire Laissons les couver là Sous les grondements du réflexe et des gestes Et tous ces nœuds qui se tressent et nos prières Pour nous camisoler sans lâcher de leste Les idées folles nous ont tourné le dos Pour un épilogue à ressort J’ai pourtant effeuillé à fleur de peau L’encre des chants de Maldoror Les convulsions doucereuses prolifèrent Pour une trêve j’ai révoqué ta chair N’en parlons plus, pas un n’a pu le faire Laissons les couver là Sous les grondements du réflexe et des gestes Et tous ces nœuds qui se tressent et nos prières Pour nous camisoler sans lâcher de leste
3.
Je cherche à comprendre une époque de peu De connivences entendues à crever les tympans Pourquoi l’oppression soutenue de mille corps sans yeux Ni pleur s’évertue à me voir dans ses rangs Dans ce bordel, je cherche à entendre Dans ce bordel, je vis L’ère de rien Armés d’obstination, les pelotons s’exécutent Sous le joug métronome des cadrans de leurs montres Des kyrielles de pantins se délitent en tumulte Un ballet de gorgones plus pesant que la fonte Je cherche à comprendre, j’avoue L’ère de rien Je cherche à entendre, je cherche à comprendre J’acquiesce L’ère de rien Selon qu’on légifère, deux trois fous tonitruent Des bravades syndicales au bouquet loqueteux C’est alors qu’on ressort la pantomime des rues Ça s’exhale prudemment, sauf bien sûr si il pleut Dans leur bordel, je cherche à entendre Dans leur bordel, je vis L’ère de rien Sous les pains assénés de la masse urticante La claustration apparaît comme sûre talanquère Toujours un peu loin du cloaque, je me demande L’aversion du pluriel est-elle si singulière ? Je cherche à comprendre, j’avoue L’ère de rien Je cherche à entendre, je cherche à comprendre J’acquiesce L’ère de rien
4.
espérons 03:40
Je n’ai jamais su tout foutre en l’air Briser les os de l’infortune Attendre autre chose que rien D’autre on s’adapte ou on s’efface Emprunts d’un optimisme creux Les camarades se divertissent À la mangeoire du cathodique On fait pousser l’ivraie du peuple Je n’ai jamais vu merde pareille Fille de la confusion des genres Ça n’en finit pas de prier Les dieux et les maîtres sacrés Dans les chapelles à ciel ouvert Incantent les prédicateurs Sous la menace d’un extrême On choie la limousine du peuple Mais ne faisons pas d’histoire Non, ne faisons pas l’Histoire Espérons sans y croire Les labradors se syndiquent Contre un capitalisme aveugle On fait gagner des chrysanthèmes Pour la prochaine fête des morts La solitude et la colère Ont fondé leur fédération Si tu cotises t’as un tee-shirt Ya même d’écrit « marre d’être seul » Le prix d’un paquet de cynisme S’enflamme à mesure qu’on le fume Cloper ou fourrer ton bulletin Idem, on t’isole pour sévices Si le chagrin me lâche la main Je prends le catalogue de la déroute À la page six cent soixante six Je sais qu’ils vendent de quoi s’en faire Mais ne faisons pas d’histoire Non, ne faisons pas l’Histoire Espérons sans y croire
5.
par deux 05:33
6.
je pars 02:58
J’ai vu des yeux derrière les yeux Perçu des mots dans les silences Confié des secrets à un mur Agenouillé sans élégance Demain je pars, confiant Me demande pas la direction J’irai jusqu’où on peut aller Avec ou sans bottes à mille lieux Un peu guidé par les embuches Comme ça, sans cible sans but J’aurai l’étoffe marginale Sans avoir à chercher pourquoi Demain je pars, Mieux vaut ne pas m’en remercier Demain je pars Écoute, les oiseaux se mettent à chanter J’aurais dû bâtir un empire M’autoproclamer roi des rois Comme on faisait quand à huit ans On traînaillait dans les jupons De nos mères fatiguées, lasses D’avoir sans cesse misé sur nous Pour en échange des bourricots Qui pipent rien à leurs destins Alors je pars, méfiant, Sans croiser le regard des gens, C’est bien ça qu’il faut retenir Si tu veux pas finir taré, Enfin je crois Mieux vaut ne pas m’en dissuader C’est ça, je pars Tu vois, la terre s’est remise à tourner

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released January 6, 2011

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[idwan] Bordeaux, France

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